Bonjour Roger, merci de participer à ce second épisode « au coeur des vert et blanc ». Tu peux te présenter et nous expliquer ton rôle au sein du club ?
Bonjour, je m’appelle Roger Kempf, je suis arrivé en Bretagne en 1981 grâce à mon épouse Martine, j’étais chef d’atelier dans une concession automobile et je suis en retraite depuis mars 2020.
J’ai débuté à la GSI en 1991, dans un premier temps en tant que parent accompagnateur puis comme dirigeant à l’école de foot. J’ai par la suite été responsable de l’école de foot une dizaine d’années, avant de prendre en charge la gestion des équipements du club jusqu’en 2017.
Je suis actuellement membre du comité directeur depuis 1998, en charge des après-matchs au chapiteau les soirs de championnat et depuis que je suis en retraite je donne également un coup de main sur la partie sponsoring.
Ma deuxième casquette est celle de vice-président du club des supporters. Depuis une vingtaine d’années je m’occupe avec Claude Potevin du loto du club, lequel d’année après année a bien grandi.
Tu es l’un des organisateurs du Mégaloto du club de supporters, avais-tu comme ambition lors de la première édition qu’il devienne le plus grand loto de France ?
D’une grande télé (à la salle des fêtes) nous sommes passés à une voiture (à la salle Safire) puis à un camping-car et une voiture ce qui fait de notre loto l’un des plus grands de France. Pour preuve nous avons été mis en avant par de nombreuses chaînes : 66 minutes sur M6, Grands reportages sur TF1 ainsi que dans plusieurs reportages dans les journaux télévisés.
En 2018 nous avons été tellement sollicités (3000 réservations en 10 jours) que nous avons dû refuser un nombre immesurable de personnes. Suite à cela, l’idée nous est venue d’en organiser deux à suivre en 2020 afin de satisfaire un maximum de personnes, mais la Covid est arrivée et nos plans ont été bousculés.
Les 13ème et 14ème éditions du Mégaloto viennent de s’achever et ont rassemblé respectivement 2600 et 2200 participants. S’agissait-il du résultat attendu ?
Nous avons relancé notre idée, cette année pour les 13ème et 14ème éditions mais encore une fois la Covid nous a perturbés. Les réservations ont été retardées et de nombreux imprévus se sont greffés à la conjoncture actuelle (notamment le prix des carburants), ce qui ne nous a freiné pour atteindre nos objectifs de 3000 personnes par loto. Nous avons tout de même réussi à faire venir 2600 et 2200 personnes sur les deux week-ends ce qui reste très correct. Je tiens à remercier tous les bénévoles qui ont œuvré sur ces deux Mégalotos, sans qui ces deux manifestations ne seraient pas réalisables, également, un grand merci à nos partenaires.
Tu es présent sur tous les matchs de l’équipe première, à domicile et à l’extérieur, lors de quelle saison l’équipe gésiste t’as le plus marqué ?
Lors de ces dix dernières années, pour moi, la meilleure équipe était celle de la saison 2020/2021. Sans doute la plus complète, malheureusement la Covid ne lui a pas permis de terminer la saison, alors que les joueurs avaient réalisé six victoires en autant de matchs.
Après tant d’années au club, quel est le meilleur souvenir as-tu avec la GSI ?
Je vais citer mes deux meilleurs souvenirs :
Le premier est celui de la montée en national lors du dernier match de barrage à Reims le 12 juin 1999. Nous étions une délégation (joueurs et dirigeants) dont je faisais partie, nous avons quitté Pontivy en car le samedi matin. Un match nul 3-3 de nos vert et blanc suffisant pour finir premier des matchs de barrage et accéder en national (une montée ensuite refusée par la DNCG), nous sommes rentrés le dimanche matin après une nuit blanche à fêter la victoire dans le car, suivie d’un accueil au petit matin de nos supporters restés à Pontivy. Le car a carrément été bloqué Route de Vannes à l’entrée de Pontivy, s’en est suivi d’un petit déjeuner à la maison des sports et un défilé Rue Nationale.
Le second souvenir est le match de coupe de France contre le PSG au Moustoir le 6 janvier 2019. Toute la préparation du match, l’installation du local pour la vente des billets Rue Nationale, l’engouement médiatique